Salaires, postes, conditions de travail , réformes :
éducation en danger
Grève unitaire dans l’éducation le 1er février
Pour de vraies augmentations de salaires
La crise du recrutement dans l’Éducation Nationale se pérennise et toutes les études montrent que la faiblesse des salaires est le premier obstacle à l’attractivité des métiers de l’éducation. Nos organisation syndicales exigent de véritables augmentations salariales, pour toutes et tous, via une augmentation significative du point d’indice et la suppression du Pacte.
Pour de meilleures conditions de travail
En dénigrant le service public d’éducation au profit de l’enseignement privé, la nouvelle Ministre Amélie Oudéra-Castéra laisse penser que les personnels seraient, par leurs absences, responsables des carences du service public d’éducation alors que ce sont bien les suppressions de postes successives qui sont responsables des heures non remplacées.
Dans le même temps, la charge de travail des enseignant.es ne cesse de s’alourdir, l’accueil des élèves et des enseignant.es en situation de handicap souffre d’un manque criant de moyens, le bâtit scolaire se dégrade (amiante, humidité, fuites d’eau, absence d’isolation entraînant des chaleurs extrêmes ou des froids polaires…) et on ne peut que constater l’absence d‘accès à une véritable médecine de prévention (avec un médecin pour 17910
agent.es) !
Contre une école du tri social
Les mesures «Choc des savoirs» annoncées par le ministère dessinent un projet d’école qui revient sur l’objectif de démocratisation et aggrave les inégalités. C’est un ensemble de mesures directement inspirées du programme passéiste du Rassemblement National : des groupes de niveau au collège pour saper le collège unique et mettre en place un tri social précoce des élèves, des classes de relégation après la 3e pour les élèves qui n’obtiendraient pas le brevet, des redoublements favorisés et des programmes d’enseignement étriqués. C’est également un contrôle accru du travail enseignant (manuel unique, méthodes imposées, évaluation standardisée) contre la liberté pédagogique. Le Président de la République a également assumé l’expérimentation de l’uniforme dès 2024 avec une possible généralisation en 2026. Au prétexte de gommer (plutôt que de combattre) les inégalités sociales, c’est une autre mesure de l’extrême-droite, au coût faramineux qui va ainsi être mise en place dans les établissements scolaires.
Télécharger ci-dessous l'affiche à mettre dans vos salles des personnels :
Télécharger ci-dessous le tract intersyndical :