Communiqué : s’en prendre aux syndicats c’est faire le jeu des capitalistes

Dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 mars les locaux de la Maison des syndicats ont été pris pour cible : les murs ont été tagués et trois véhicules incendiés. Ce n'est pas la première fois qu'à Chambéry des attaques visent des locaux associatifs et/ou politiques. À la veille d'une nouvelle journée de mobilisation intersyndicale qui annonce un durcissement du mouvement social contre le projet de loi rétrograde et conservateur porté par Macron, le gouvernement Borne et soutenu par une bonne part de la bourgeoisie, cette attaque n'est évidemment pas neutre.
Les syndicats sont aujourd'hui les fers de lance de la révolte contre les politiques libérales portées par Macron et Cie. Les attaquer c'est se ranger du côté des libéraux pour faire trimer encore davantage les travailleuses et les travailleurs, et notamment les plus précaires et les femmes. S'en prendre aux syndicats c'est se ranger du côté des capitalistes qui craignent aujourd'hui plus que tout que la France soit à l'arrêt. S'en prendre aux syndicats c'est se ranger du côté du patronat en méprisant les seules organisations gérées par et pour les travailleuses et travailleurs. S'en prendre aux syndicats c'est se ranger du côté de la réaction contre les forces sociales. S'en prendre aux syndicat c'est se faire le chien de garde de ce système capitaliste qu'il nous faut renverser.
Ces méthodes sont celles des squadristi de sinistre mémoire. Les premières cibles des fascistes ont toujours été les Maison du peuple et les organisations syndicales. Quand le mouvement social est puissant les capitalistes ont toujours trouvé dans les fascistes des alliés pour tenter de faire taire la révolte populaire et sociale.
Face à ces violences et ces provocations nous ne céderons rien. C'est dans la rue que nous nous battrons et que nous nous ferons entendre et imposerons nos revendications pour toujours plus de solidarité et de justice sociale. Fascistes et capitalistes sont les deux faces de la même pièce.

Antifascistes parce que syndicalistes !